Le devoir de violence : du monde perdu au monde idéal, saraba


 
 

La galerie est heureuse d’accueillir une nouvelle rencontre avec La Bibliothèque ce samedi 25 mai de 15h à 18h dans le cadre de l’exposition « Le monde perdu » consacrée à Soly Cissé.

L’exposition “Le monde perdu” de Solly Cissé est un appel à re-panser le monde. La pulsion de destruction, la perte de sens et le déclin des valeurs ont conduit au désenchantement du monde. En ces temps de capitalisme sans rival, la science a permis à l’homme de dominer la nature et de consommer sans limite. Mais en se détachant du vivant, l’homme s’autodétruit et se déshumanise.
Néanmoins, nous avons la capacité de façonner le monde dans lequel nous voulons vivre. Cette exposition est une incitation à remobiliser nos utopies africaines, sénégalaises. Un retour à Saraba, qui pour les Sénégalais est une localité mythique : le pays du “naatangué” (l’abondance), du “yërmandé” (amour, pitié) et de la “téranga” (hospitalité, solidarité). Un eldorado africain. Un nouveau monde où les peuples africains sont libérés des chaînes de la domination.
Pour faire écho à cette exposition, nous vous proposons de retourner à Saraba. Tout d’abord, en nous imposant un devoir de violence, c’est-à-dire la critique des tares de nos sociétés. Puis en mobilisant nos imaginaires pour réfléchir ensemble à un Sénégal idéal construit sur nos propres valeurs. Enfin, réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour le faire advenir.

Quelques livres de références :


• Afrotopia – Felwine Sarr
• Devenir Vivants – Severine Kodj-Grandvaux
• L’invention du colonialisme vert – Guillaume Blanc
• Une écologie décoloniale – Malcom Ferdinand
• Le capitalisme, sans rival – Branko Milanovic
• L’empire du mensonge – Aminata Sow Fall
• Xala – Ousmane Sembene
• Le contrat social – Rousseau
• La grève des bàttu ou les déchets humains – Aminata Sow Fall

Entrée libre

 
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du fil à l’aiguille : ré-inventer nos traditions à l’ère de la consommation de masse

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Thème : L’écume des jours, Re-imaginons  notre rapport à l’environnement à une époque de surconsommation effrénée