PERFORMANCE DE LUNE DIAGNE AU MUSÉE THÉODORE MONOD
La galerie est heureuse de partager quelques images de la performance de Lune Diagne au Musée Théodore Monod (IFAN) dans le cadre de l’exposition Flux ramifiés, esquisses de parenté visible au musée jusqu’au 15 septembre prochain.
Flux ramifiés - esquisses de parentés est conçue dans le cadre du projet de recherche transnational Reconnecter des «objets». Pluralité épistémique et pratiques transformatrices dans les musées et au-delà (2021-2025), qui réunit des chercheur·euses et des artistes vivant et travaillant entre l’Afrique et l’Europe.
L’exposition rassemble des approches anticoloniales et décoloniales, des quêtes de justice transformatrice et des recherches écologiques, tout en prenant en compte les différentes histoires et positionalités des contributeur·ices. Si la colonialité des collections et ses survivances contemporaines ont souvent constitué le point de départ de nos interrogations, nous avons cherché à ouvrir des espaces d’invention et de transformation multiples qui débordent l’espace muséal. Cette exposition est imaginé de manière modulaire afin que chaque contribution puisse se déployer dans toute sa singularité, tout en créant des connexions et des résonances entre elles. L’exposition associe la documentation de recherches individuelles et collectives à des interventions artistiques. Les intersections de ces processus multiples se nouent dans l’espace de partage de la médiathèque (M)bokk et dans le programme public En attendant la pluie.
INFORMATIONS
© photographe Guillaume Bassinet
A PROPOS
LUNE DIAGNE
Alioune Diagne, dit Lune Diagne, est un artiste pluridisciplinaire, plasticien, chorégraphe et danseur qui vit entre le Sénégal et les Pays-Bas.
Il étudie à l'école des Beaux-Arts de Dakar de 2006 à 2007. Fin 2007, il décide de se consacrer à la danse contemporaine et continue de pratiquer le dessin et de s'intéresser activement aux arts visuels en collaborant avec des artistes plasticiens en créant des performances autour d'œuvres qui l’inspirent. Depuis trois ans, après de longues années consacrées à la danse, Alioune revient aux arts visuels.
Depuis 2018, Alioune a entamé une série de peintures et dessins sur l'expression du visage des tirailleurs sénégalais massacrés au camp de Thiaroye le 01 décembre 1944. Cette série Tirailleurs a attiré l’attention de professionnels de l'art et de la science. L’historien Jean-François Leguil-Bayart lui a consacré l’article « Alioune Diagne, ou la mémoire juste des tirailleurs » dans lequel il considère que les œuvres restituent « la mémoire juste, une présence critique du passé, épurée de toute rancœur, de toute haine, de toute colère, mais qui rappelle ce qui a été et n’aurait pas dû être. »