RÉSIDENCE VILLA ALBERTINE NEW YORK
La galerie est heureuse d’annoncer la sélection de Lune Diagne pour la saison 2024 de la Villa Albertine à New York. Lune Diagne enquêtera sur la survie à Harlem du boxeur sénégalais Battling Siki, dont la carrière a débuté à Marseille. Autour de cette figure incarnée, il poursuivra ses recherches artistiques sur la géopolitique des corps.
A propos de la Villa Albertine
La Villa Albertine a annoncé les 50 projets sélectionnés pour sa troisième saison de résidences. Tout au long de l'année 2024, près de soixante créateurs, chercheurs et professionnels de la culture viendront (certains en duo ou trio) effectuer un séjour en immersion aux Etats-Unis, d’une durée d'un à trois mois. Fidèle à sa méthodologie d’accompagnement sur mesure, la Villa Albertine soutiendra les résidents dans tous les aspects de leurs projets, notamment choisis pour les perspectives inédites que chacun apporte sur les grandes questions de notre temps, qui trouvent aux Etats-Unis un terrain d’exploration particulièrement riche : des grands incendies en Californie à la montées des eaux qui menacent Miami ou la Louisiane, aux nouveaux laboratoires de l’exploration spatiale au Texas.
Depuis sa création en octobre 2021, la Villa Albertine a déjà accueilli 160 résidents dans 50 villes américaines, conformément à son ambition d'accueillir les résidents, non pas dans un lieu unique, mais dans les villes où ils veulent aller et en fonction des besoins de leur projet. Les résidents sont logés dans l’une des trois solutions d’hébergement de la Villa Albertine (logements appartenant à la Villa, mis à disposition par des partenaires, ou trouvés sur le marché privé, pour être au plus près des besoins) ; avec l’objectif qu’ils sortent le plus possible du lieu de résidence, ils sont par ailleurs connectés à un ensemble de partenaires américains, qui font partie du vaste réseau de la Villa Albertine, qui s’enrichit au fil des projets et des besoins des résidents. La Villa Albertine propose ainsi des résidences d’exploration, visant à favoriser l’inspiration autant que la connexion professionnelle (au contact des prescripteurs et du marché le cas échéant), plutôt que la production d'une œuvre.
La sélection finale a été effectuée par un jury franco-américain présidé par Glenn D. Lowry, président du MoMA, et composé de Gaëtan Bruel, directeur de la Villa Albertine (vice-président du jury) ; Adrien Bosc, éditeur, écrivain, éditeur et ancien résident de la Villa Albertine ; Gina Duncan, présidente de la Brooklyn Academy of Music ; Lesli Klainberg, présidente de Film at Lincoln Center ; Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou ; et Eva Nguyen Binh, présidente de l'Institut français (…)
Extrait du communiqué de la Villa Albertine.
Plus d’informations
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A PROPOS
LUNE DIAGNE
Alioune Diagne, dit Lune Diagne, est un artiste pluridisciplinaire, plasticien, chorégraphe et danseur qui vit entre le Sénégal et les Pays-Bas.
Il étudie à l'école des Beaux-Arts de Dakar de 2006 à 2007. Fin 2007, il décide de se consacrer à la danse contemporaine et continue de pratiquer le dessin et de s'intéresser activement aux arts visuels en collaborant avec des artistes plasticiens en créant des performances autour d'œuvres qui l’inspirent. Depuis trois ans, après de longues années consacrées à la danse, Alioune revient aux arts visuels.
Depuis 2018, Alioune a entamé une série de peintures et dessins sur l'expression du visage des tirailleurs sénégalais massacrés au camp de Thiaroye le 01 décembre 1944. Cette série Tirailleurs a attiré l’attention de professionnels de l'art et de la science. L’historien Jean-François Leguil-Bayart lui a consacré l’article « Alioune Diagne, ou la mémoire juste des tirailleurs » dans lequel il considère que les œuvres restituent « la mémoire juste, une présence critique du passé, épurée de toute rancœur, de toute haine, de toute colère, mais qui rappelle ce qui a été et n’aurait pas dû être. »