Propos de l’artiste au sujet de l’oeuvre :

“ A la lumière de la lanterne magique de George Meliès, de sa poésie de l’illusion, ma vidéo L’Univers est en expension perpetuelle et l’esprit n’a pas de genre évoque l’esprit du cinéma et du cinéma d’animation a ses débuts, nourris par l’imagerie populaire sur un cosmos fantasmé.

Des films comme Planète interdite (1956), les multiples avatars de la culture pop et pulp, de flash Gordon à Superman, en passant par le stroboscope de Von Stampfer et la galaxie des Marvels retracent les tentatives au charme désuet, laborieux, de percer le mystère du visible et de l’invisible, de la source lumineuse et du mouvement, l’oeil tout puissant explorant jusqu’au galaxie lointaine. Cet alphabet chaotique imbibe la video de sa maladresse tout en mettant en scène mon motif récurent, la crinoline, transformée en fusée comme par magie.

Les artistes ont usé d’anamorphose et de camera obscura pour reproduire l’illustration et l’illusion de l’espace de la manière la plus juste possible, je retrace avec humour l’histoire vaines des tentatives humaine d’envol. il y a un jeu d’échelle entre l’infini et le parallèle avec le monde interieur du corps humain, la vie des organes et des vaisseaux sanguin.

La technique de la stop-motion est très simple, j’ai utilisé diffentes liquides et peinture pour l’animer en peintre. C’est une référence amusante et angoissante a la fois a la préhistoire de l’image mouvante, une nostalgie s’impose a l’ère des NFT.”